samedi 2 avril 2022

Revue de presse - Féminisme et droits des femmes en France - 04/2022

 

Les inégalités femmes-hommes coûtent 118 milliards d'euros à la société, selon une étude

La Fondation des Femmes dévoile sur France Inter les résultats d'une évaluation du coût global des violences et inégalités de genre dans notre pays. Disparités dans le monde du travail, violences conjugales, comportements virils dangereux... les montants sont vertigineux.

La marge d'incertitude existe. Mais dans tous les cas, les chiffres donnent le tournis. Fourchette basse  : 102 milliards d'euros. Fourchette haute : 118 milliards d'euros, par an et en France. "Les inégalités se mesurent avant tout en vies brisées, marginalisées, ou ignorées. Mais puisqu'il faut visiblement parler chiffre pour peser dans le débat, nous avons décidé de calculer ce coût des inégalités entre femmes et hommes", explique Anne-Cécile Mailfert de la Fondation des Femmes. Une compilation de données et estimations, réalisée avec les chercheuses Lucile Peytavin et Ginevra Bersani, de l'association Genre et Statistiques. 

Lire l'article - France Inter - 2 mars 2022

Sur le même sujet, lire l'article des Nouvelles News - 2 mars 2022

Égalité femmes-hommes : grande cause, petit bilan

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes et à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, les organisations féministes Oxfam France, Equipop et Care France publient un nouveau rapport dressant le bilan de la « grande cause nationale du quinquennat » d’Emmanuel Macron.

Cette étude, réalisée avec la participation d’associations expertes des droits des femmes telles que la Fondation des Femmes, le Planning familial et ONE France, fait le point sur ces cinq dernières années marquées par de nombreux mouvements sociaux et vagues de mobilisation avec notamment, l’onde de choc #MeToo.

Le verdict est sans appel : le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est largement insuffisant.

Lire l'article - 50/50 magazine - 9 mars 2022

Le Front Féministe : Liberté - Égalité - Féminisme

Le féminisme est un engagement pour la justice, l’égalité et la dignité. Universaliste, laïque et solidaire, il rassemble des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, combattent le patriarcat, système de violences et d’oppressions fondé sur l’affirmation de la supériorité masculine.

Depuis des siècles, des féministes agissent collectivement

  • pour l’égalité des femmes et des hommes, en droit et dans les faits
  • pour la liberté des êtres humains et la fin des rapports de domination
  • pour l’adelphité, c’est-à-dire un idéal associant fraternité et sororité.

NOUS, RESPONSABLES D’ASSOCIATIONS FÉMINISTES, affirmons le droit des femmes au respect de leur corps sexué et cosignons ce manifeste en dix principes.

Lire le manifeste - 50/50 magazine - 8 mars 2022

NB : FDFA est signataire de ce manifeste

ENQUÊTE MILAN PRESSE – CSA * : À L’ÂGE DU COLLÈGE, 1 FILLE SUR 3 N’AGIT PAS LIBREMENT PAR PEUR DES MOQUERIES SEXISTES 

Le 8 mars, la France célèbre la Journée internationale des droits des femmes. À l’occasion de ce jour de sensibilisation et de mobilisation, Milan Presse fait le point sur les stéréotypes de genre auprès des 7-15 ans, rarement interrogés sur le sujet. L’enquête souligne le poids des clichés qui persiste.


En savoir plus - Milan Presse - 8 mars 2022


8 mars : nous sommes des femmes fortes et nous sommes fières !


8 Mars tout le monde ne le sait peut-être pas mais ce n’est pas la journée de la femme mais bien la journée internationale des droits des femmes ! Les femmes au cours du temps ont mené et mènent des combats et c’est le jour de les célébrer ! Nous représentons la moitié de l’humanité, nous voulons des droits !

Le #pépitessexistes sur twitter à recensé un nombre incalculable de posts d’entreprises et de groupes qui font du «féminisme washing». Ils utilisent le 8 mars à des fins mercantiles où pour se donner une bonne image de marque auprès d’un public de plus en plus sensibilisé à la question des droit des femmes. Nous ne voulons pas de roses, ni de réductions sur le maquillage en ce jour important ! Ces entreprises récupèrent de l’argent sur notre dos en nous ramenant à notre «nature» de femmes douces qui prennent soin d’elles et en utilisant les combats féministes pour faire du profit. Mais nous sommes des femmes fortes et nous sommes fières !


Lire l'article - 50/50 magazine - 9 mars 2022

Journée des droits des femmes : 8 projets inclusifs et engagés

Sport, santé, sciences, juridique, travail, média… notre quotidien est très ou trop souvent genré. Découvrez huit projets associatifs qui favorisent la place des femmes dans la société.


Lire l'article - Carenews - 8 mars 2022

Une chronique en podcast pour parler de la journée internationale des droits des femmes


"Dans ce podcast drolatique, Mégalit le mégaphone fête le 8 mars et la journée de la femme. Mais citoyen engagé, il proteste avec un ton caustique contre les violences faites aux femmes et sur leurs conditions de vie. Il révèle des chiffres scandaleux. Mais en tant que Mégaphone positif, il donne les noms d'associations qui luttent contre ce fléau. Enfin, il propose une solution bien à lui !"


Écouter le podcastChristophe Tricart - Chaine de podcasts Cap sur l'humour - 8 mars 2022


La place des femmes dans la gouvernance des associations

On parle souvent de la position des femmes dans la direction des entreprises, mais rarement dans celle des associations.
Et pourtant, le constat est le même ! Seules 35% des associations sont dirigées par une femme, contre 32% en entreprise (INSEE, 2019).
Découvrez en détails l'état des lieux et les évolutions en matière d'égalité des genres dans l'enquête Paysage Associatif de l'université Paris La Sorbonne.


Lire l'étude - HelloAsso Newsletter - mars 2022

Quelles sont les incidences d’une grossesse sur l’emploi des femmes ?


Dans une publication rendue publique lundi 7 mars 2022, la Défenseure des Droits publiait un guide sur les discriminations en raison de la grossesse. Quel impact a la grossesse et plus largement la maternité sur l’emploi des femmes ?
« Nous rendons encore un nombre trop important de décisions où des femmes ne sont pas embauchées en raison de leur état de grossesse ; ne retrouvent pas leur poste au retour de leur congé maternité ; ou dont la période d’essai est rompue car elles sont enceintes ». Ces mots sont ceux de Claire Hédon, la Défenseure des Droits, qui publiait, lundi 7 mars 2022, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes, un guide sur les discriminations en raison de la grossesse. Quel impact a la grossesse sur l’emploi des femmes ?

Podcast - 8' - France Culture - 8 mars 2022

Présidentielle : les candidat·es nous promettent-iels un avenir féministe ? 
par Marguerite Nebelsztein et Léa Drouelle

En ce jour international des droits des femmes, Sorocité passe au crible les propositions des principaux et principales candidat·es. Avec la question à un milliard d’euros, qui fait écho au slogan et au thème de cette journée : les candidat·es à la présidentielle nous promettent-iels un avenir féministe ? Voici un classement des "bon·nes et mauvais·es élèves" qui, on l'espère, vous aidera à vous décider avant de prendre le chemin des urnes. Alors, bonnet d'âne ou pussy hat ?

Lire l'article - Sorocité - 8 mars 2022

Pourquoi les inégalités de genre dans les médias restent tenaces

Sandy Montañola, maîtresse de conférences, Béatrice Damian-Gaillard, professeure des universités et Eugénie Saitta, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication, toutes à l’Université de Rennes 1, se sont penchées sur les inégalités et les violences de genre dans les médias. Quels sont les mécanismes qui les entretiennent dans un système médiatique configuré pour les hommes ? Comment les différentes protestations et dénonciations publiques peuvent-elles faire évoluer ce système et transformer les conditions de travail des journalistes féminines ?

Lire l'article - The Conversation - 17 janvier 2022

Qui est Rosa Bonheur, peintre dont on célèbre le bicentenaire ?

Artiste renommée du XIXe siècle, spécialiste de la représentation des animaux, Rosa Bonheur a toujours vécu au fil d’une indépendance revendiquée.
Lire l'article - Le Point - 16 mars 2022

Journée des droits des femmes : quand le sexisme plombe la santé publique

Ebola, VIH ou Covid-19 ne sont pas subies de la même manière par les hommes et les femmes. Lorsque la moitié de la population ne peut pas se soigner ou subi une précarité dangereuse suivant une infecti mars on, c'est la santé de toute la population qui est menacée.
Lire l'article - Sciences et vie - 8 mars 2022

La charte de la communication inclusive à Mediapart

Après plusieurs mois de réflexion, et plusieurs semaines de mise en œuvre progressive, Mediapart s’est doté d’une charte pour une communication inclusive qui s’applique désormais pour l’ensemble des contenus du journal. Avec deux objectifs : mieux décrire le monde, veiller à la lisibilité et à l’accessibilité de nos contenus.

Lire l'article - Médiapart - 25 mars 2022

Et si on posait les mêmes questions aux femmes et aux hommes ? - Étude SISTA x Mirova Forward

SISTA et Mirova Forward lancent une campagne pour interpeller sur le traitement des femmes dirigeantes et entrepreneuses par les médias : https://www.wearesista.com/campagne 

Pour illustrer de façon décalée les conclusions de l’étude, SISTA et Mirova Forward ont réalisé avec la société de production engagée Malmö Productions une campagne vidéo dans laquelle huit hommes dirigeants ont répondu à des questions habituellement posées aux femmes. Pendant 3 minutes, Xavier Niel (Iliad-Free), Thierry Déau (Méridiam), Nicolas Hiéronimus (L’Oréal) Frédéric Mazzella (BlaBlaCar), Cédric O’ (Secrétaire d’état), François-Henri Pinault (Kering), Jean-Marie Tritant (Unibail-Rodamco-Westfield), Philippe Zaouati (Mirova) sont interrogés par Allison Chassagne (créatrice de la chaine YouTube Glamouze) sur leurs doutes, leur équilibre vie privée/vie professionnelle ou encore leurs difficultés à reprendre le travail après leur congé paternité. La comédie de la situation pointe sans détour les inégalités de traitement que subissent les femmes en situation de pouvoir économique. Elle appelle aussi à une harmonisation des questions et une égalité de traitement afin de permettre d’œuvrer à une véritable égalité des chances.

Voir le clip - SISTA/YOUTUBE - 24 mars 2022

Un demi siècle après la loi Veil, le Haut Conseil à l’Égalité demande la constitutionnalisation de l’IVG

Le tout récent film l’Événement (2021) d’Audrey Diwan nous rappelle combien la loi Veil, vieille de quelque 47 ans, est fondamentale dans l’histoire des droits des femmes. Aujourd’hui, une femme sur 3 a recours à une interruption volontaire de grossesse dans sa vie. Ainsi, l’IVG est souvent considérée, notamment par les jeunes générations, comme un combat gagné par leurs aîné.es et une politique acquise. Cependant, les menaces au droit à l’avortement grandissent partout, remettant en cause des décennies de progrès pour les droits des femmes à disposer de leur corps : en France, avec les inégalités territoriales de l’offre de soins et l’urgence épidémique, en Europe, où vient d’être nommée une présidente anti-IVG à la tête du Parlement Européen, dans le monde, où les reculs du droit à l’avortement se multiplient.
Lire l'article - 50/50 magazine - 28 février 2022

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 22 MARS 2022 - HCE
Colloque "Pour une Europe Féministe : quels enjeux à l'heure de la Présidence française de l'Union européenne ?"
7 demandes pour une Europe résolument féministe à l’heure de la présidence française de l’Union européenne

« Le contexte est grave, on se bat à l’Est de l’Europe, mais ce n’est pas le moment de baisser les bras, pas plus pour celles et ceux qui se battent là-bas pour leur liberté que pour les femmes qui se battent ici pour leurs droits ». C’est avec ces mots que Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a introduit le 2 mars dernier un colloque intitulé « Pour une Europe féministe », organisé par le HCE en partenariat avec plusieurs de ses organisations membres, afin de recueillir les attentes des féministes européennes et extra-européennes à l’heure de la présidence française de l’Union européenne.

Le colloque a permis de préciser les attentes des militantes féministes, tant sur le plan des politiques internes d’égalité que de la mise en place d’une diplomatie féministe européenne. 
Le HCE les synthétise à travers ces sept exigences pour progresser vers une Europe résolument féministe :

1. Inscrire l’égalité et les droits des femmes comme l’une des priorités politiques de l’Union européenne et sanctionner les manquements à l’Etat de droit et aux droits des femmes, en conditionnant l’attribution de financements européens au respect de ces droits.

2. Inscrire les droits sexuels et reproductifs et le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne afin que l’avortement ne puisse être ni pénalisé ni empêché au sein de l’UE.

3. Mettre en place la clause de l’Européenne la plus favorisée (ou Pacte Simone Veil) afin d’harmoniser les dispositifs existants en matière d’égalité femmes-hommes et de droits des femmes sur ceux des Etats les plus progressistes en Europe.

4. Créer une formation du Conseil de l’Union européenne dédiée spécifiquement aux droits des femmes et à l’égalité femmes-hommes réunissant périodiquement et formellement les ministres et secrétaires d’État en charge de ces enjeux, comme cela existe par exemple pour l’environnement.

5. Intégrer des objectifs d’égalité femmes-hommes en contrepartie des financements engagés pour la relance économique et sociale et de manière plus large dans l’ensemble des politiques européennes.

6. Obtenir la ratification de la Convention d’Istanbul par l’UE, d'ici la fin de l'année 2022, ou l’adoption d'une initiative législative poursuivant les mêmes objectifs et permettant une harmonisation et un renforcement des mesures européennes visant à mettre fin au continuum des violences.

7. Adopter une politique étrangère féministe européenne, notamment en renforçant la solidarité à l’égard des militantes féministes et en posant la libération des femmes afghanes emprisonnées comme précondition de toute négociation avec le régime taliban, en augmentant les financements dédiés au renforcement de l’égalité dans toutes les politiques extérieures de l’UE, en atteignant la parité aux niveaux décisionnels de la diplomatie européenne et en mettant en œuvre l’agenda « femmes, paix et sécurité » dans la politique de sécurité et de défense commune.

Le colloque, conclu par Jean Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et Elisabeth Moreno, ministre en charge de l’Egalité, a permis de réaffirmer avec force le soutien aux militantes qui se battent pour leur liberté et pour leurs droits. Les droits humains et les droits des femmes en particulier sont au cœur de la démocratie et de l’Etat de droit, « ils sont l’un des piliers du modèle d’égalité et de liberté qui est le cœur même du projet européen », ainsi que l’a rappelé Jean-Yves Le Drian.

Il a ajouté : « Notre Europe est fondamentalement et résolument féministe. Mais attention ! Dire cela, ce n’est pas dire que nous sommes arrivés au bout du chemin. Au contraire : c’est rappeler une exigence européenne […] Une exigence pour notre Union parce que les droits des femmes ne sont jamais acquis. Je pense, en particulier, au droit à l’avortement qui fait aujourd’hui l’objet de remises en cause inadmissibles partout dans le monde et jusqu’en Europe. C’est pourquoi nous voulons l’ancrer dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Car, oui, c’est de toute évidence un droit fondamental pour les femmes ! Et il est temps que notre Europe le reconnaisse explicitement ».

« Le combat pour l’égalité femmes-hommes ne connait pas de frontières », a rappelé Elisabeth Moreno, évoquant notamment l’importance de la Convention d’Istanbul et de sa ratification par l’ensemble des Etats membres de l’UE pour lutter contre les violences faites aux femmes dans le monde.

« Je forme le vœu que l’élan qui vient d’unir les Européens davantage en 5 jours qu’en 50 ans fasse émerger un élan aussi fort pour imposer les droits des femmes partout en Europe et ailleurs. »Sylvie-Pierre Brossolette, présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes.

Cet événement a réuni des représentant.es d’associations féministes, des représentant.es des institutions européennes ou internationales (dont la Commission européenne et le Parlement européen), ainsi que des représentantes de plusieurs Etats membres (Mme Ann Linde, ministre des affaires étrangères du royaume de Suède ; Mme Pascale Grotenhuis, Pays-Bas ; Mme Bärbel Kofler, Allemagne). Mme Tatiana Mukanire (République Démocratique du Congo), Mme Farida Momand (Afghanistan), ainsi que Mme Marta Lempart (Pologne) sont également venues témoigner de leurs expériences et de leurs attentes vis-à-vis de l’Europe. Chacun.e a pu développer ses propositions. Vous trouverez ici le déroulé minuté du colloque.  

 

Retrouvez l’intégralité du colloque en français et en anglais

(NB : ce communiqué de presse est reproduit in extenso faute de lien pour le lire sur le site du HCE)

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